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Saule en concert avec l’Héritage Goldman

Rencontre et interview avec Saule, lors de son passage au concert de l’Héritage Goldman.

Si vous deviez décrire Jean-Jacques Goldman en un mot, quel serait-il et pourquoi ?

Je dirais « Machine à hits ». Je regardais, pendant les balances, et je me disais que chaque chanson, en fait, est devenue un hymne collectif. C’est vraiment fou ! Et c’est flashant de voir, dans le medley, les succès s’enchaîner. C’est un peu comme Paul McCartney. Le genre de chanteur où, quand il prend la guitare et qu’il se met à jouer des chansons, il y a toute ta vie qui défile. Donc je pense que là, ce soir, les gens vont voir redéfiler toute leur vie.


Ce soir, vous êtes invité sur la tournée. Comment vous sentez-vous avant de monter sur scène ?


Cela me fait très plaisir. En fait, ce n’était pas du tout prévu! Mon manager, Cyril Prieur, travaille sur cette tournée. A la base, je lui avais simplement demandé deux places pour venir voir le spectacle. Et ce renard m’a dit: «Mais tu n’as pas envie de monter sur scène? Et comme je connais bien Michael Jones, il m’a dit que ce serait cool. Donc, finalement, de fil en aiguille, je finis par venir chanter un titre ce soir. Je suis ravi évidemment. J’avais un peu peur au niveau de la hauteur de la voix sur le titre: «Quand la musique est bonne». Mais globalement ça va et Michael m’a dit: «Je savais que tu pouvais aller jusque là dans la voix».


Vous avez réalisé des albums pour de nombreux artistes. Y a-t-il des chanteurs avec lesquels vous souhaiteriez collaborer ? 

Il y a toujours plein de chanteurs avec qui j’aimerais collaborer. Cela va dans tous les sens, mais moi j’ai surtout eu le morceau « Dusty Men » avec Charlie Winston qui était une première collaboration. Cela a été fructueux! Mais chaque fois qu’il y a des rencontres, en fait, je ne calcule jamais. Les choses se font un peu de manière humaine. Donc, comme les rencontres humaines sont là toute notre vie, j’imagine qu’il y aura encore plein de collaborations. Je ne suis pas le genre de mec qui regarde un peu les charts en me disant que cela serait chouette de faire quelque chose avec lui. Je laisse vraiment les choses venir. C’est sûr qu’il y en aura probablement encore… Ce n’est pas exclu en tout cas ! 

Justement, comment s’est passée cette collaboration avec Charlie Winston ? 

C’est une émission sur France Inter, « Le pont des artistes », qui a eu lieu bien avant le duo avec Charlie. Cette émission était présentée par Isabelle Dhordain. Le truc génial de cette émission, c’est qu’il y avait 4 artistes qui ne se connaissaient absolument pas et qui se retrouvaient sur un grand canapé. Ils discutaient à bâtons rompus avec Isabelle, qui faisait un peu le Maître Loyal. Elle faisait aussi la connexion entre tous ces gens. Ce qui était génial, c’est qu’il y avait une scène, avec chaque groupe, de chaque artiste qui était autour de nous. Lors de mon passage, c’était La grande Sophie, Charlie Winston et Saule. Donc cela faisait qu’à un moment donné, on discutait et, tout d’un coup, Isabelle disait: « Maintenant, on va laisser Charlie, qui va aller rejoindre son groupe ». 

Moi, je connaissais déjà un peu Charlie Winston parce que c’était ses tout premiers débuts en France. En Belgique, il y avait déjà « Hobo » qui cartonnait bien. J’étais ravi de le découvrir sur scène et de me prendre une énorme claque. Lui faisait des signes de fou pendant que je jouais avec mon groupe. Et donc, à la fin de l’émission, on s’est dit: « Il faut absolument que l’on refasse des trucs ensemble ». On a alors fait plein de dates et ce n’est que 2 ou 3 ans plus tard que je lui ai demandé de produire et de réaliser tout mon album «Géant». A la base, il n’y avait pas le titre « Dusty Men » dedans. J’ai écrit ce morceau comme un espèce de bonus en me disant :« Allez, on se fait un petit duo pour rigoler! » et ce petit duo a fait ce qu’il a fait ! On se connaissait donc bien avant le duo.

Journaliste : Laura CAVELIUS

Photographes : Sandrine Klein et de la x Photographie

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