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GOLDMEN EN CONCERT LA BARROISE Bar Le Duc

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TRIBUTE 100% GOLDMAN

Alain Stevez chanteur

Laurent Tot Clavier

Manu Simoens Guitares

Pierre Henri Dromard

John Brenner Percussions & Saxophone

Jeremy Steve Batterie

26/11/22 > Bar Le Duc

GOLDMEN  CONCERT  PHOTOS
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LA BARROISE > Bar Le Duc

Il y avait foule ce samedi soir à la Barroise !

A l’ouverture des portes, 700 personnes se sont installées progressivement et le ton était donné : la musique d’attente ne diffusait que des chansons écrites par Jean Jacques Goldman.

Sur le dernier morceau, « J’irai où tu iras », le son monte très vite ; et déjà, le public remue les bras, tandis qu’un des derniers spectateurs monte s’installer dans les gradins en dansant…

20h30 : la lumière s’éteint, et, à la manière de JJG, qui est apparu le 6 mars 1982, assis au balcon, au milieu de la foule, lors de sa première grande prestation télévisée aux côtés de Michel Drucker, le chanteur du groupe Goldmen apparaît dans un faisceau lumineux, assis au milieu du public surpris.

Micro à la main, il entonne « Il suffira d’un signe ».

Il se lève, monte dans les gradins, serre les mains et déambule parmi le public avant de monter sur scène rejoindre les 5 musiciens très en forme.

A « La vie par procuration » succède « Il changeait la vie », introduite par le dynamique saxophoniste.

Alain Stevez, le chanteur, s’efface et la lumière met l’accent sur Laurent, vêtu d’un long manteau scintillant, à genoux, clavier au bout des doigts, qui fait son show accompagné de John, le saxophoniste endiablé. Les guitares répondent et le duo saxo/chanteur entame quelques pas de danse.

Un solo de guitare sur la chanson « Comme toi », dans une atmosphère feutrée, introduit un moment de douceur, sous des jeux de lumière bleue, jaune et rose.

Dans un face à face entre clavier et chanteur, éclairé par le projecteur, Alain prend sa guitare électrique rouge, sur le morceau « Pas toi ».

Sur « Dors bébé, dors », la participation du public est requise pour chanter les fins de phrases.

Le groupe prend un instant pour demander ce qu’est un medley face B , s’il y a des enfants dans la salle, explique et montre ce qu’est un vinyle ainsi qu’une K7 . Les anciens se remémorent, avec amusement, leurs souvenirs et comment ils essayaient d’enregistrer une chanson à la radio, au bon moment, sans avoir le présentateur qui parle sur le début de la chanson, ou à la fin, mais aussi au milieu…

« Fille facile » « Tout petit monde » etc. Rires.

Le concert monte en dynamisme et en puissance avec « Sache que je ». L’accent est mis sur la batterie et les percussions. Enchaînement avec « Le coureur ».

Alain demande au public qui connaît toutes les chansons de faire les chœurs sur « Américain ».

Le chanteur « dégaine » alors son harmonica pour :« Elle a fait un bébé toute seule » ; le groupe improvise une chorégraphie dont un moonwalk par Alain. John, le saxophoniste, déchaîné, s’approche pour mimer la chanson et fait rire le public. Alain commente cet instant :« Voici John de la Comédie Française qui cherche son producteur qui est peut-être dans la salle… ». Rires .

L’enchaînement est vite trouvé avec « Elle attend », suite logique de la chanson précédente.

« Nos mains », « Petite fille », « C’est ta chance » suivent ensuite la progression du showman qui invite les spectateurs à frapper dans les mains. Et voilà le public debout sur « Entre gris clair et gris foncé » !

« Et l’on n’y peut rien » débute. Le chanteur prend le violon et joue en duo avec la flûte, puis commence alors, sur la scène, une petite chorégraphie exécutée par le groupe, tandis que deux demoiselles du public débutent une danse devant la scène et dans les allées.

Puis s’enchaînent les titres :« Il suffira d’un signe », « Je marche seul », « Encore un matin ».

Alain intervient alors et invite les gens à chanter . Le public se lève et applaudit, les bras en l’air , en entonnant :« Au bout de mes rêves. »

Le groupe se réunit alors sur la scène pour présenter l’équipe et remercier le public et l’accueil de la salle qui apparemment «  a un excellent traiteur (à suivre) ».

Ils quittent la scène pour revenir pour un premier rappel . S’ensuivent les tubes :

« Je te donne », en duo avec le guitariste,« Envole-moi »,

puis « Famille », « Né en 17à Leidenstadt » ( tout en douceur et respect ; là, en filigrane, on sent plus que jamais la communion avec le public, clin d’oeil sur les valeurs de Jean Jacques). 

Et quelle énergie avec « Quand la musique est bonne » !

Après un énième salut, le groupe quitte la scène et John, le saxophoniste, reste sur scène : il fait une vidéo des spectateurs pour proposer d’élire le meilleur public du week-end , avant de leur demander d’accueillir Alain sur scène, en félicitant ses qualités de chanteur et instrumentiste . Et, après un dernier rappel, le chanteur revient, seul sur scène, et nous offre une magnifique interprétation de « Pour que tu m’aimes encore « avant de nous dire au revoir , pour de bon, cette fois.

On ressort de ce spectacle avec du baume au cœur : nous avons passé un excellent moment avec un groupe de très grande qualité, qui sait faire vibrer son public : C’est bien l’esprit JJ Goldman que nous avons retrouvé ce soir !!!!

Jean-Jacques Goldman a déclaré :« Je suis heureux du succès des Goldmen, sérieux, bon esprit, musiciens et c’est touchant de voir le public vibrer sur ces chansons.

« Ça a juste confirmé ce que Jean-Jacques m’avait dit : c’est dans le même esprit que nous … » – Extrait Interview de Michael Jones636**–*

Interview DE GOLDMEN

Stressé ?

Un peu car on ne sait pas ce que cela va donner.

Vous êtes combien sur ce concert ?

Nous sommes six.

Vous allez enchaîner pendant combien de temps ?

Deux heures environ. Tout dépend de nos interventions entre deux chansons.

Comment réagissent les spectateurs ?

Ils pleurent, ils tapent des mains, ils rient, ils chantent, il y a beaucoup d’émotion ! C’est un ascenseur émotionnel, en fait.

Personne ne crie « Jean-Jacques » ?

Non, et heureusement, sinon ça ferait peur (rires). On est vraiment une entité. Ce n’est pas Alain Stevez et ses musiciens qui chantent Goldman. On est un groupe qui rend hommage à un chanteur.

Tu as déjà rencontré Jean-Jacques Goldman ?

Oui, je l’ai rencontré à la SACEM à Paris où il faisait Une Masterclass. Je l’ai remercié et il m’a répondu qu’il n’y était pour rien. Il donne son répertoire aux gens et,si on a du succès, il estime qu’il n’y est pour rien. Il donne son répertoire et c’est tout. Ensuite, à nous de le défendre avec nos propres armes. A nous de bien faire le boulot.

Cela fait combien d’années que vous tournez ainsi ?

Douze ans. Le 12 octobre 2010, exactement pour la première date. JJG avait déjà arrêté depuis des années. Il y avait déjà un manque et on s’en est rendu compte à la première date. C’était au théâtre de Denain. On n’avait pas rempli la salle et pourtant on a ressenti qu’il manquait à ses fans. Il y avait environ 300 personnes, la fosse était remplie. Il y avait un effet assez sympa. Ce jour-là, on a pris une claque, une gifle ! On s’est dit « Tiens, ça devrait pouvoir marcher ! » Et nous voilà douze ans plus tard et ça marche toujours…

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Et la suite ?

On va entrer en 2023 avec sept chansons qui vont être remplacées. Mais on garde évidemment le noyau des tubes : certains titres comme « Encore un matin », « Il suffira d’un signe », « Elle a fait un bébé toute seule » …Les gens les attendent. Mais, autour, on peut broder, on va prendre une dizaine de chansons que l’on peut manipuler, changer, inter changer … On se fait plaisir, car cela permet de ne pas être dans une espèce de lassitude. Bien qu’on ne se lasse de rien. C’est à chaque fois différent : le public change aussi, c’est une aventure incroyable ! Donc, oui, on peut broder en allant chercher d’autres chansons dans le répertoire qui ne sont pas des tubes. D’ailleurs, on fait un medley de face B que les gens chantent, même si JJG n’avait pas vraiment de face B. Quand on connaît Goldman, on connaît tout. Les gens ont usé les vinyles ! Quand on l’écoutait, on ne cherchait pas un titre en particulier. Ainsi, quand on faisait de la route, on mettait la cassette dans le lecteur de la voiture et on écoutait tout l’album.

Quelle est ta chanson préférée ?

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« Il suffira d’un signe » sur scène, car elle est sportive ! Elle m’emmène dans une espèce de transe physique. Et, textuellement, j’en ai deux ; j’aime beaucoup « Juste après » et « Le coureur » , car ce sont des chansons très bien écrites et particulièrement « Le coureur ». C’est une chanson peu connue, c’est une face B et pourtant les gens l’adorent : Jean-Jacques l’a jouée en live et, appuyée par ce live, la chanson a eu une seconde vie et c’est extraordinaire !

Est-ce que, comme beaucoup de fans de JJG, tu as prévu de faire passer la chanson « Puisque tu pars » , le jour de ton enterrement ?

Non, le jour de mon enterrement, moi, je veux que l’on fasse la fête, car la musique m’a donné plusieurs vies déjà et je trouve que ce n’est pas la longueur qui fait la vie . Je préférais des chansons comme « Encore un matin », « Il suffira d’un signe » et pourquoi pas d’autres chansons ? pas forcément du « Jean-Jacques ».

Je veux que ce soit festif, tant que c’est pop ou rock. Donc, c’est vrai, cette chanson est souvent demandée et utilisée pour les enterrements, alors qu’à la base elle n’est pas faite pour ça.

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Est-ce que tu composes ?

Oui je compose , j’ai environ 400 chansons en SACEM, mais zéro tube (rires).

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Un album ?

Oui, j’ai fait un album avec une chanteuse de ma région. Le site existe encore, mais il n’a pas rencontré de succès. C’est compliqué : si on n’a pas de label ou de maison de disques, on n’arrive pas à forcer les portes. J’avais beau envoyer mes disques à des MJC etc. mais ça ne répondait pas. En fait, je n’ai même jamais eu de réponses. Il faut INSISTER.

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Et donc, Voilà, on va te voir sur scène maintenant ! Let’s go (allons-y) !

Let’s go ! j’espère que ça va le faire ! Mais bon, jusque-là, ça l’a toujours fait. Les gens viennent parfois avec des pieds de plomb et ,finalement, ils repartent très conquis.

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Un grand merci à la Barroise, Label LN au manager Joel et à la production pour leur accueil.

JOURNALISTES : Edith GRZECZKA , Audrey DELACROIX, Nadia HAMAMA

PHOTOGRAPHE : 2 LA X PHOTOGRAPHIE https://www.facebook.com/2laxphotographie/

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Photographe : NOVI François https://sofralu.wixsite.com/francoisnoviphoto

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