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Avr 18, 2023 | ACTUALITES, Fête, Habay, Habay-la-Neuve, Province de Luxembourg

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Ce samedi 15 avril, la commune de Habay a mis à l’honneur plusieurs couples qui fêtaient leurs noces brillantes, de diamant, et d’or. En effet, ces partenaires de vie ont été réunis pour célébrer leur anniversaire de mariage dans la salle du Vivier.

Pour cette occasion, différentes personnalités importantes de la ville ont prononcé plusieurs discours sur ces couples afin de relater brièvement leurs parcours de vie. Parmi les différents orateurs, figuraient Fabienne Zévenne, présidente du CPAS de Habay mais aussi Johan Flammang, Martine Simon et Olivier Barthelemy, échevins de la ville. Monsieur le Bourgmestre, Serge Bodeux, nous a également honoré de sa présence. Les différents couples furent présentés chacun à leur tour. Les hommages rendus étaient tous très touchants à leur manière.

photo jubilaire habay

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Tout d’abord, monsieur Johan Flammang a mis à l’honneur les textes pour les couples Denise Anselme et René Thiry ainsi que Josette Batter et Roger Pierrard. M. Flammang cite plusieurs informations sur la vie de ces couples telles que leur trajet de vie passée ainsi que leur passion ou encore leur projet. Puis, il les a félicités pour leurs noces d’or, c’est-à-dire leur cinquantième année de mariage. Madame Martine Simon, quant à elle, a dépeint le portrait des couples Victor Peignois et Huguette Halbardier ainsi que le couple Jules Burnotte et Claudine Schnock, qui fêtaient leurs noces brillantes, autrement dit leurs 65e année de mariage. Elle a aussi rendu hommage aux partenaires Guido Bonetti et Maria Fabrielli, en racontant leur histoire qui est très touchante. Ce couple fêtait leurs noces de diamant.

Ensuite, madame Fabienne Zévenne a présenté Emile Zeippen et Marie-Louise Léonard, elle a raconté plusieurs anecdotes drôles sur le couple comme la fois où Emile a ramené un mouton dans sa petite voiture pendant que Madame était à la maternité.  Madame Zévenne a également conté l’histoire de Charles Groteclaes et de Monique Antoine qui ont choisi de s’installer à Anlier et d’y construire la maison. Monsieur Olivier Barthelemy a dépeint le portrait du mariage de Michel François et Jeannine Dulieu, l’union a eu lieu le 15 septembre 1973. Le couple s’était rencontré à la kermesse de Mellier. 

photo jubilaire habay

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Enfin, monsieur le Bourgmestre a présenté trois couples dont deux qu’il connaissait très bien. C’est avec plusieurs touches d’humour qu’il a décrit le portrait de son frère M. Francis Bodeux et de sa belle-sœur Mme Irène Lallement. On retrouve dans le discours adressé au couple Lallement-Bodeux de nombreuses anecdotes, notamment l’évocation de différents surnoms, sans oublier de petits clins d’œil par rapport aux activités sportives du couple au fil des années.  Il a notamment présenté M et Mme Nothomb- Pouppez de Kettenis de Hollaeken Dryepondt qui fêtait leur 60ᵉ année de mariage (leurs noces de diamants). Ces deux personnes sont des mordus de voyage. En effet, M Bodeux cite dans son discours  » Michèle était blanche comme neige d’un séjour en Sibérie tandis que Charles-Ferdinand rentrait bien bronzé d’une année en Espagne, ils avaient tous deux de quoi échanger les contrastes. Et ce fut le coup de foudre… »

M. Nothomb est très influent dans le milieu de la politique. Il a commencé en tant que conseiller communal à Habay et aujourd’hui, il est président de chambre au sénat. Sa femme, Michèle, est polyglotte et elle soutient son mari dans sa carrière. Avec beaucoup de respect, il a également parlé d’Irène Flamans et Pauly Clesse, ce couple n’a jamais eu d’enfants et pourtant, ils ont 40 neveux et nièces de cœur. Serge Bodeux est très proche de Pauly Clesse, il le décrit dans son discours comme un bon vivant. Ils ont enseigné tous les deux à la sainte famille.

La cérémonie s’est très bien déroulée. Les personnes fêtées entourées par leurs familles ont été accueillies par trois enfants du conseil communal des enfants. D’autres événements ont été mis en place pendant la fête, dont un petit concert. De plus, les Maîtres du grand feu ont fait l’honneur de leur présence. C’est avec ces notes positives que c’est ainsi terminée la journée du Jubilé.

photo jubilaire habay

Liste des jubilaires 2023 d’Habay

Noces de brillant  (65 ans de mariage):

Mr et Mme Burnotte-Schnock (Habay-la-Neuve)

Mr et Mme Peignois-Halbardier (Habay-la-Neuve)

Mr et Mme Hinque-Neuberg (Hachy)

Noces de diamant (60 ans de mariage) :

Mr et Mme Bonetti-Fabrielli (Habay-la-Neuve)

Mr et Mme Nothomb- Pouppez de Kettenis de Hollaeken Dryepondt 5habay-la-Neuve)

Noces d’or (50 ans de mariage) :

Mr et Mme Zeippen-Léonard ( Anlier)

Mr et Mme Clesse-Flamant (Hachy)

Mr et Mme Batter-Pierrard (Houdemont)

Mr et Mme Bodeux-Lallement (Houdemont)

Mr et Mme Groteclaes-Antoine (Anlier)

Mr et Mme François-Dulieu (Marbehan)

Mr et Mme Anselme-Thiry (Habay-la-Neuve)

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DISCOURS DE SERGE BODEUX ADRESSÉ A MICHEL ET CHARLES-FERDINAND Nothomb.

Fermez les yeux quelques instants et imaginez, imaginez un grand gaillard, le verre de mazout à la main, sous le soleil d’Afrique. Au Congo, il était de coutume de se retrouver très régulièrement, presque tous les jours, si pas tous les jours avec un mazout (lisez whisky/coca) pour deviser des événements de la journée, des dernières nouvelles du pays. Le grand gaillard était en début de carrière ….
Vous l’imaginez ?

Ils se sont rencontrés en 1962 lors d’une soirée en Brabant wallon ; elle avait 21 ans et lui 26. Michèle était blanche comme neige d’un séjour en
Sibérie tandis que Charles-Ferdinand rentrait bien bronzé d’une année en Espagne, ils avaient tous deux de quoi échanger les contrastes. Et ce fut le coup de foudre ; si Charles-Ferdinand souhaitait se marier dans l’année, Michèle n’était guère pressée, en effet, elle avait programmé un stage aux USA tandis que Charles Ferdinand avait un séjour d’une année en Chine au calendrier. À peine trouvés, déjà séparés, mais dès le retour de Chine, mariage se fera et ils se retrouveront à Los Angeles pour une célébration par des moines bénédictins, et de là, ils feront leur voyage de noces. Retour en Belgique, à Habay-la-Neuve, où Charles-Ferdinand avait déjà choisi sa maison (avant d’avoir choisi son épouse) : au milieu du village et à la campagne (c’est un peu Habay, la ville à la campagne). Et Michèle trouvera le choix judicieux et approuvera. C’est devenu la « maison rose »

Ils auront trois enfants : Jean-Frédéric qui travaille dans le commerce international depuis Paris ; Christophe à Bruxelles dans la permaculture ;
et Marie, consultante au Canada. Michèle, qui est polyglotte, connaîtra beaucoup de débuts de carrière, mais arrêtera chaque fois pour suivre et épauler son mari. D’ailleurs, il dira d’elle : « C’est une héroïne ». Quant à Charles-Ferdinand, après son année au Congo, il travaillera à l’ONU à New York, deviendra conseiller communal à Habay en 1964 puis Député en 1968, Président du Parti social-chrétien en 1972, avant de devenir Ministre de 1980 à 1987, et enfin Président de la Chambre en 1988. Il est aujourd’hui Ministre d’Etat.

Le jeune homme avec le verre de whisky à la main a bien changé ; rentré d’Afrique, il sera dégoûté du whisky et de l’alcool. De Michèle, il dira
« Elle est fidèle à un bon verre de vin de temps en temps et à moi ». Dans l’esprit de tous, il est le marcheur invétéré et infatigable qui ne boit
plus que de l’eau. Et un fameux marcheur ; d’ailleurs, quand depuis Bruxelles il revenait de la Chambre, il se faisait déposer à Anlier et terminait le trajet à pied. Et quand à Arlon, ses collègues, amis ou adversaires lui disaient à l’époque « Charles-Ferdinand, si tu veux arriver
en politique, si tu ne bois pas, tu n’arriveras jamais ». Il a alors fait l’effort de boire un panaché, ce qui était une belle concession. Et même en buvant de l’eau, force est d’avouer qu’il a fait carrière.

Soixante années d’une vie bien remplie que nous vous souhaitons à tous deux encore bien longue, et de voir la vie en rose dans votre maison rose de Habay-la-Neuve.

Serge Bodeux, Bourgmestre.

DISCOURS DE MARTINE ADRESSÉ A GUIDO BONETTI ET MARIA FABRELLI


C’est en Calabre que Maria a vu le jour 27 septembre 1941, Guido est quant à lui né dans les Abruzzes le 18 avril 1943 (bon anniversaire avec
un peu d’avance et bonne nouvelle décennie). C’est en 1946 que la Belgique et l’Italie signe un accord : des bras contre
du charbon ! Alors les Bonetti et les Fabrielli ont vécu l’immigration, comme beaucoup d’Italiens à l’époque. Guido est arrivé en Belgique alors qu’il avait presque 5 ans. Il est venu rejoindre ses parents déjà partis quelques années auparavant. Lui, il était resté au soleil avec sa Nonna. Ses 3 sœurs et ses 2 frères sont nés en Belgique. Maria a quitté son pays à l’âge de 20 ans. Elle est arrivée en Belgique le 6 janvier et autant vous dire que lorsqu’elle a vu les charbonnages, la neige et le froid, elle a tout de suite voulu retourner dans le sud ! D’autant plus que son papa venait d’avoir un accident à la mine et qui l’avait contraint à rester 3 ans à l’hôpital. Elle a eu 4 sœurs et 1 frère qu’elle a élevé comme son fils.
En 1961, c’est lors d’une distribution de prix dans une école, où Maria s’était rendue avec sa cousine, qu’elle a vu son oncle discuter avec le
papa de Guido. Il se complotait quelque chose… Ensuite les deux papas ont commencé à se voir souvent, puis ce fut le tour des deux mamans.

On ne leur avait pas demandé leur avis, mais on les avait promis l’un à l’autre ! Et c’est là que Guido s’empresse de me dire que c’était une loterie, mais que pour sa part, il ne regrettait rien et qu’il était très heureux ! Quant à Maria, elle ajoute que le mariage est pour la vie ! Et c’est le 16 février 1962, qu’ils se dirent oui ! De leur union est née Luciano qui leur a donné un petit-fils Luca et une petite-fille Alexia. Mais pas que… aussi une fille en la personne de Lina, son épouse. Lorsque Maria vivait en Calabre, elle avait une grande amie, qu’elle a retrouvée par hasard à Anderlues, à leur plus grand bonheur. Et cette amie n’était autre que la maman de Lina. Malheureusement, celle-ci est tombée malade et avant de partir, elle a confié à Maria sa fille ! C’est à l’âge de 14 ans que Guido a commencé à travailler à la mine.
Lorsque celle-ci à fermer, il est parti travailler 6 mois au Canada. Maria et Luciano étaient restés dans le Hainaut. Il est revenu et à travailler dans une fabrique de briques, puis il est reparti à la mine jusqu’en 1981 où cette dernière a fermé. Il aura donc passé 25 ans dans le trou !
Ne sachant pas rester inactif, il s’est mis à travailler dans un garage durant 15 ans !


Et c’est en 2001 qu’il s’est autorisé un repos bien mérité. Maria, elle, est hyper maniaque et en plus du ménage, elle aime coudre, broder et crocheter. Mais ce qu’elle aime par-dessus tout, c’est sa famille ! C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il y a 4 ans, ils ont décidé de venir vivre à Habay. Ils s’y plaisent beaucoup, mais autant Guido se sent « belge » autant Maria est restée attachée à son Italie natale.

Je vous souhaite au nom de la Commune de Habay toutes mes félicitations à l’occasion de vos noces de diamant ainsi que de passer
encore beaucoup de merveilleux moments en famille.

Martine Simon, Échevine

DISCOURS DE SERGE BODEUX ADRESSÉ A IRÈNE FLAMANT ET PAULY CLESSE

Elle provient d’Auvelais, lui de Hachy.


En 1969, c’est lors d’une compétition gymnique qu’ils se sont rencontrés, tous deux faisaient partie de l’équipe de la province de Luxembourg. A
cette époque, Irène habitait à Stockem, où son papa était militaire. Leur voyage de noces, ils le feront au Mas de Tence, dans un camp de Patros, où Irène œuvrera comme cuisinière et Pauly comme moniteur. Après cette première rencontre, ce furent 4 années de bicyclette entre
Hachy et Stockem, pour aller voir sa belle, jusqu’à la date du mariage en 1973 ; armé d’une ceinture en ficelle et de chaussures fraîchement
achetées, il en exhibera fièrement le prix lors de sa génuflexion à l’église, ayant oublié d’enlever l’étiquette sur la semelle. Tous deux éliront alors domicile à Habay-la-Neuve pour s’installer définitivement à Hachy en 1975. Irène travaillera au Spar à Etalle, puis à Tintigny et Habay-la-Neuve ; ensuite, elle sera engagée à l’école de la Sainte Famille à Habay. Quant à Pauly, après s’être demandé s’il ne deviendrait pas coureur
cycliste ou policier de la route, ou encore garde forestier, il embrassera, motivé par le frérot Denis, la carrière d’instituteur et entrera à la Sainte
Famille dès 1970. Il y fera d’ailleurs toute sa carrière d’instituteur jusqu’0 sa pension en 2006. Plutôt bon vivant, et même un peu noceur, il visitera la cellule de la police d’Arlon, filtrera en bonne compagnie cinq litres de maitrank dont il ne restera qu’une seule bouteille (sans doute faisait-il trop chaud ce jour-là) visera les enseignes au-dessus de la piste de bowling et même l’urinoir, et j’en passe et il vaut mieux. Bref, une vie bien remplie pour un bon vivant au franc parler. Avec son frère toujours, ils mettront au monde la Clique du Franc Halleux qui animera Hachy et les villages environnants pendant une douzaine d’années. À eux deux, Irène et Pauly auront une quarantaine d’enfants. En effet, Irène a aussi œuvré comme gardienne et les enfants qui lui étaient confiés étaient traités comme ils auraient traité leurs propres enfants ; à ce jour, ces « neveux et nièces, petits-neveux et petites nièces », toutes et tous viennent encore régulièrement les revoir et forment une sorte de
famille, « la famille Clesse ».

Leurs hobbys ? Revoir et recevoir très souvent leurs 40 enfants bien sûr, mais aussi pour Irène, la lecture. Et pour Pauly, la marche, le vélo, le
jogging. Irène, comme son nom l’indique, c’est la paix, le calme, tandis que Pauly, c’est de la dynamite. Leur étendard, 6 et 9, que Pauly porte avec fierté. Dites plutôt 69 comme 1969, l’année de leur rencontre, le dernier chiffre de sa carte d’identité, de son matricule école, de la carte bancaire, sans oublier son dossard réservé pour toutes les allures libres. Alors à tous deux, bonne continuation et continuez à mordre la vie à
pleines dents, à recevoir neveux et nièces, petits neveux et petites nièces encore bien fréquemment, et demain probablement s’ajouteront les arrières
petits neveux et arrière, petites nièces.

Serge Bodeux, Bourgmestre.

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