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SPECTACLE > DAVID VOINSON > EDOUARD DELOIGNON > METZ

Jan 13, 2023 | 2 la x photographie, France, Grand-Est, HUMOUR, Laura Cavelius, Metz, Moselle, Spectacle, YUTZ | 0 commentaires

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FESTIVAL DE L’HUMOUR DE METZ : David Voinson

SPECTACLE > DAVID VOINSON > EDOUARD DELOIGNON > METZ

Pour la deuxième soirée du premier festival de l’humour de Metz, David Voinson s’est produit sur la scène de l’Arsenal à guichet fermé, devant 300 personnes, majoritairement des femmes, ce jeudi 12 Janvier 2023. Ses fans ont rapidement répondu à l’appel : l’intégralité des places se sont vendues en seulement 48 heures. Dans le cadre de ce festival, durant quatre jours, sept artistes de stand-up et humoristes de la nouvelle génération se produisent sur la scène de l’Agora, de la BAM et de l’Arsenal. Edouard Deloignon a assuré la première partie et a donné le ton de la soirée : dynamique, détendu et avec beaucoup d’humour.

David Voinson, jeune humoriste de 25 ans, qui a grandi dans le bassin d’Arcachon, a proposé son propre one-man-show autobiographique et générationnel. Son spectacle d’hier avait pour lui une saveur toute particulière, étant donné que ses parents sont originaires de Guénange et de Yutz. Une partie de sa famille était d’ailleurs présente dans la salle.

Très présent sur les réseaux sociaux où il cumule déjà des millions de vues et d’abonnés, il se produit également sur scène devant un public majoritairement constitué de personnes qui le suivent sur internet. Après avoir assuré les premières parties de grands humoristes français tels que Kev Adams, François-Xavier Demaison, Manu Payet, Jarry, Guillaume Bats ou encore Geremy Crédeville, il propose à son public un show très personnel où il raconte son virage de la vingtaine et des problématiques liés à sa génération. Les sujets sont abordés avec un savoureux mélange de genres, d’ironie et de légèreté.

Un Artiste à découvrir

Avec beaucoup d’aisance et d’énergie, il raconte son quotidien mouvementé en tant que jeune adulte qui découvre la vraie vie, riche en changements. Comme il le dit sur scène, son côté sagittaire lui permet d’aller assez loin dans son humour. Les soirées et les chansons que l’on peut y écouter, la séduction des filles, les relations hommes/femmes, les relations parents/enfants ou les petits boulots ont été évoqués avec un ton décalé et jeune. Sa passion pour la musique se fait aussi ressentir dans le show : comme son appartement parisien ne lui permet plus de jouer, il s’illustre dans les percussions corporelles.

Mêlant stand-up et sketchs, le public, conquis, a pu découvrir la jeune et trépidante vie de David Voinson ! Pas de vannes vues et revues pour ce spectacle où l’ on découvre l’évolution de cet humoriste. Il évoque, entre autres, comment sa vie a changé depuis les réseaux : de sa première photo de lui torse nu sur Instagram pour plaire aux filles, à la dernière photo de lui avec sa perruque blonde. Perruque qui lui a permis d’augmenter sa visibilité sur les réseaux sociaux et qu’il a fièrement portée en fin de spectacle.

En excellent stand-upper qu’il est, il a échangé tout au long du spectacle avec son public en faisant de nombreuses interactions en fonction des réflexions ou des événements qui se déroulaient dans la salle. Le spectacle s’est achevé par une standing ovation et très rapidement, il est venu à la rencontre de ses fans afin d’échanger avec eux, de faire des photos et des dédicaces.

David Voinson a pris le temps et a eu la gentillesse de répondre à nos questions.

Tu as débuté à l’âge de 4 ans par la batterie. Qu’est-ce qui t’a fait basculer de la musique vers l’humour ?

J’ai toujours été attiré par l’humour. Quand j’étais petit, je regardais Franck Dubosc, Gad Elmaleh. Quand j’ai vu un jeune qui avait quasiment mon âge, Kev Adams, qui venait en direct à la télévision, cela m’a donné envie, à moi aussi, de parler de choses de mon époque. Cela a été très compliqué de passer de l’arrière à la batterie au-devant de la scène, mais je l’ai fait quand j’avais 15 ans. Donc cela fait 10 ans maintenant… J’ai l’impression d’être très vieux quand je dis cela, alors que je suis encore « un petit con », je n’ai que 25 ans.

Tiktok avec 1,1 millions d’abonnés, Instagram avec 402 K followers… on peut dire que tu es une star des réseaux sociaux.

Oui, je suis quelqu’un !! (Rires). Non, pas une star, mais cela fait plaisir d’avoir autant d’abonnés. Moi, j’ai commencé les vidéos pour montrer comment les gens pouvaient venir me voir sur scène. Cela a été ma vitrine. Maintenant j’arrive à faire des tournées grâce à cette notoriété et cela fait plaisir. Je ne me suis jamais considéré comme influenceur. J’ai du mal avec cette étiquette des réseaux sociaux. Moi, je me considère toujours comme humoriste et comédien. Si les gens qui me suivent font la démarche de venir me voir en spectacle, c’est le principal.

On te retrouve également sur scène. Tu as une double écriture : sur les réseaux, tu as une écriture de sketchs, alors que pour la scène tu as plutôt une écriture sur ta vie personnelle. Préfères-tu créer du contenu pour les réseaux ou te produire devant un public ?

Les deux, parce que si je n’avais pas eu les réseaux sociaux, je pense que j’aurais arrêté la scène. J’adore avoir un retour des gens en commentaire, mais j’aime aussi les voir dans la salle. L’écriture est totalement différente. Pour les réseaux sociaux, c’est 1minute 30 maximum. Sur scène, je peux prendre plus de temps. Je travaille avec un coauteur et un metteur en scène, donc je parle de sujets différents. Je me livre un peu plus dans le spectacle que dans les vidéos.

Penses-tu que sans les réseaux sociaux tu en serais où tu en es actuellement ?

Pas du tout ! Déjà, sans cette perruque blonde, je n’en serais pas là ! Je le sais très bien. Je paye mon loyer grâce à une perruque ! Le confinement m’a pas mal aidé. C’était une aventure malheureuse, mais moi, cela m’a aidé car tout le monde était sur les réseaux et mes vidéos ont eu une belle visibilité. Les gens viennent me voir et remplissent les salles depuis que cela a fonctionné sur les réseaux. C’est pour cela que l’un ne va pas sans l’autre… encore aujourd’hui !

Et cette perruque blonde, elle est arrivée comment ?

Elle est arrivée grâce à une vidéo que je voulais faire sur les filles de petite taille. Cela m’a toujours fasciné, les filles de moins d’1,60 mètre, parce que c’est très mignon, comme un porte-clés ! J’avais besoin de faire le personnage d’une fille. Je ne voulais pas que cela soit caricatural, mais je me suis dit qu’une perruque, c’est mieux que de mettre autre chose sur la tête. J’ai demandé une perruque à mon équipe, celle avec laquelle je travaille. Ils m’ont dit : « Oui, tiens. Elle s’appelle « Reviens ! ». Et quand ils ont vu le nombre d’abonnés augmenter, ils ne m’ont plus dit : «  Elle s’appelle « Reviens ! » Donc je l’ai gardée et aujourd’hui, j’en ai trois. D’ailleurs, quand tu arrives chez moi, tu vois une perruque blonde, c’est très bizarre.

Quelles sont les thématiques que tu préfères aborder dans tes vidéos ?

Les relations garçons/filles : cela me fascine puisque je suis très mauvais. Je suis un grand timide et les filles m’ont toujours fait peur… je ne comprenais pas ! Donc je me suis dit, on va faire des vidéos. Et comme j’ai longtemps été « un connard », je me suis dit que j’allais le retranscrire en vidéo pour voir si cela parlait à d’autres personnes. Et j’ai l’impression que toutes les filles sont tombées sur les mêmes mecs. Donc, voilà, je parle de thèmes qui me parlent. Aujourd’hui, j’ai 25 piges, donc je parle aussi des soirées, du problème d’argent ; j’en parlais avant. En spectacle, c’est un peu plus poussé par rapport aux vidéos.

Tu as fait les premières parties notamment de Kev Adams, de Jarry ou encore de François Xavier Demaison. Quels bénéfices as-tu tirés de ces expériences dans des grandes salles pour un public qui, initialement, vient voir un autre artiste ?

Ce n’est pas évident quand les gens payent pour venir voir quelqu’un, que toi tu arrives et qu’ils ne te connaissent pas. Cela m’a beaucoup appris sur le rythme, sur la prestance et comment occuper l’espace. Moi, je jouais dans des endroits où il y avait 50 personnes et là, tu te retrouves devant 2000 personnes. Ce n’est pas facile, mais ce sont des artistes qui m’ont toujours inspiré et motivé. Moi, j’ai grandi avec les premiers spectacles de Kev ou Manu Payet. De pouvoir les rencontrer et de faire leur première partie, cela a été incroyable ! Quand tu fais un métier, t’as des exemples dans ce métier. Et quand tu les rencontres, c’est très cool.

On a pu te voir dans l’émission « Vendredi Tout est Permis » avec Arthur : comment as-tu vécu ce moment ?

C’était un rêve de gosse de faire cette émission. Mais cela n’est pas évident parce qu’il y a beaucoup de monde. Et prendre sa place quand tu es un débutant et qu’il y a des gens qui sont plus confirmés, c’est difficile. Je ne suis pas d’une nature à m’imposer. Donc je suis resté en retrait. Mais cela m’a fait plaisir d’aller sur le plateau que je regardais quand j’étais petit. Rencontrer Arthur et toute l’équipe m’a fait plaisir.

Comment te sens-tu avant de monter sur scène ?

Bien, détendu… Ce soir, j’ai un petit coup de pression parce que je suis à Metz et que j’ai de la famille, notamment mes tantes, qui sont là. Je sais qu’il y a des artistes qui ont besoin de se concentrer, mais moi j’aime bien parler avec mes potes, limite deux minutes avant de monter sur scène, comme cela je n’y pense pas. Et j’y vais à fond. Je me rappelle les objectifs que j’ai en tête et après, quand je monte sur scène, ça va !

FESTIVAL DE L’HUMOUR DE METZ : EDOUARD DELOIGNON

SPECTACLE > DAVID VOINSON > EDOUARD DELOIGNON > METZ

Petite surprise pour les fans de David Voinson qui sont venus l’applaudir pour la deuxième date du premier festival de l’humour à Metz : ils ont pu découvrir l’excellent Edouart Deloignon, stand-upper et humoriste. Celui qui a, durant trois ans, étudié aux cours Florent pour une coquette somme, a parlé, avec beaucoup d’humour et d’auto-dérision, de son expérience au cinéma. Il en a profité pour rejouer, devant un public hilare, la seule phrase de cette expérience cinématographique. Il a également réinterprété ses petits rôles dans les pubs et évoqué ses relations amoureuses.

En seulement quelques minutes, Edouard Deloignon a réussi à embarquer le public dans son univers humoristique et a conquis toute la salle. Le jeune homme sera de retour le 22 novembre 2023 à la comédie de Metz pour y présenter l’intégralité de son show intitulé « Edouard Deloignon grandira plus tard ».

Comment ta formation en tant qu’acteur au cours Florent t’aide-t-elle dans tes one-man show ?

Cela m’a enlevé toute appréhension, parce que, quand tu joues au cours Florent, c’est très stressant. Tu ne joues que devant des jeunes comédiens. Et quand j’ai commencé ce métier et que j’ai joué devant des gens que je ne connaissais pas, c’était moins stressant pour moi. Donc, je pense que lorsque j’ai commencé ce métier, j’ai gagné un an sur tout le monde parce que, déjà, je n’avais pas peur du public. Dans le jeu et techniquement, au niveau du souffle et de la voix, cela m’a aidé évidemment pour le stand-up.

T’as également été animateur au Club Med. Quel est ton meilleur souvenir ?

Je pense que l’on ne peut pas en parler… (rires) je pense que vous avez compris !

Quelle a été ta première rencontre avec l’humour ?

Ma première rencontre avec l’humour, c’est quand j’ai vu un spectacle de Franck Dubosc au Zénith de Rouen. Je me suis dit : ça, je peux le faire, cela a l’air facile ! Et évidemment, cela ne l’était pas du tout.

Quel souvenir as-tu de ta première scène ?

J’ai un beau souvenir, cela s’est bien passé. Ma première scène devait faire 5 minutes. J’en ai fait 3 et le mec m’a dit : « C’est tout ? ». J’ai dit oui, mais cela s’est bien passé. Il y avait mon ex de l’époque qui était dans la salle et qui était très stressée. Elle voulait même partir parce qu’elle avait peur que je me plante. Mais tout s’est bien déroulé et on a bien rigolé.

Dans ton spectacle, tu parles de tes galères en tant que jeune comédien. Quelles sont les principales difficultés que tu as rencontrées ?

On est beaucoup de jeunes comédiens : j’ai du courir aux cachets et aux castings. J’ai rencontré des difficultés pour manger, car c’était compliqué d’avoir de l’argent. J’ai dû faire des trucs chiants comme les anniversaires enfants où j’étais en Spiderman devant des enfants de 4 ans, mais bon, c’est comme ça ! Egalement, j’ai fait beaucoup de figuration, trop… Et j’ai animé des événements qui étaient payés au cachet.

Tu postes beaucoup de vidéos sur ton compte Instagram : quelles sont les thématiques que tu préfères aborder ?

Les femmes ! En vrai, cela dépend. Je poste ce qui m’inspire ! En ce moment, je mets beaucoup d’improvisations et de sketchs sur scène. J’ai des périodes où j’ai envie de parler de dating, de femmes, de ruptures parce que ce sont des événements qui arrivent dans ma vie.

Quels sont tes projets pour les mois qui viennent ?

Alors, déjà un spectacle, le 22 novembre, à la Comédie de Metz : c’est très important ! Et en tournée, dans toute la France, dont Paris, notamment, et des castings, des tournages et des vidéos. Il y aura aussi la première partie de Kev Adams.

JOURNALISTE : Laura CAVELIUS

MISE EN PAGE : Emma CHELLAPEN

PHOTOGRAPHE : 2 La X Photographie https://www.facebook.com/2laxphotographie

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